Embolisation prostatique

Au CH de Valenciennes, les radiologues soignent l’hyperplasie bénigne de la prostate

L'embolisation des artères prostatiques a le vent en poupe dans le traitement de l'hyperplasie bénigne de la prostate. L'intervention, efficace chez plus de 8 patients sur 10, aurait l'avantage de réduire les effets secondaires indésirables sur la fonction sexuelle par rapport à la chirurgie. Reportage en immersion dans le service d'imagerie interventionnelle du CH de Valenciennes.

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Le 20/10/23 à 7:00, mise à jour le 24/10/23 à 17:59 Lecture 7 min.

Christopher Fantini et la MERM Claudia Guterres font progresser la sonde jusqu'à l'artère illiaque interne. © François Mallordy

Mi-septembre, au cœur de la capitale du Valenciennois. À 10 heures, la matinée est déjà bien entamée dans les locaux rénovés du centre hospitalier (CH) de Valenciennes. Au rez-de-chaussée, l'accueil spacieux fourmille déjà d'une activité discrète. Il suffit de monter d'un étage pour se retrouver dans le service d'imagerie interventionnelle et cardiovasculaire. « Nous avons un bloc commun avec les cardiologues interventionnels qui comporte deux salles de radiologie interventionnelle, dont une partagée avec l'endoscopie, et deux salles de cardiologie interventionnelle », détaille Christopher Fantini, radiologue interventionnel au sein du service d'imagerie interventionnelle et cardiovasculaire du CH de Valenciennes.

Diminuer l'apport de sang dans la prostate

Tandis qu'un de ses confrères termine dans la salle de radiologie interventionnelle l'artériographie diagnostique d'une fistule artérioveineuse cérébrale précédemment embolisée, Christopher Fantini présente à la console le principe

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Auteurs

François Mallordy

Journaliste rédacteur spécialisé

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