Oncologie pelvienne

Quand faut-il injecter en imagerie gynécologique ? 

Comment optimiser l'injection de produits contraste chez les patientes lors d'un examen d'IRM pelvienne ? La radiologue Laure Fournier a détaillé, lors d'une présentation au congrès de la SIFEM le 12 juin dernier, les indications pour lesquelles il est primordial d'injecter et celles où l'on peut l'éviter. 

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Aujourd'hui à 7:00 Lecture 3 min.

Certaines exceptions permettent néanmoins d’éviter l’injection sans compromettre la qualité du diagnostic. C’est le cas des fibromes utérins dits « typiques », des endométriomes bien identifiés ou encore des tératomes graisseux sans ambiguïté. © Emilien Dardenne

L'exposition des patientes aux produits contrastes et les problématiques de rétention des produits de gadolinium dans le corps, posent un enjeu important quand il s’agit d’injecter une patiente dans le cadre d’un examen d'IRM pelvienne. « Pourquoi est-ce une problématique ?, introduit Laure Fournier, radiologue à Paris, lors du congrès de la SIFEM à la Défense (92) le 12 juin dernier, Parce qu'évidemment, on a vraiment envie de faire le meilleur diagnostic pour nos patientes, mais derrière, il y a des inconvénients potentielles », justifie-t-elle. 

« Il existe plein de bonnes raisons de ne pas injecter »

L’injection de produit de contraste vise en effet à optimiser la visualisation des tumeurs et de leur environnement. Pourtant, comme l’a rappelé l’intervenante, « il y a plein de bonnes raisons de ne pas injecter si ce n’est pas indispensable ». Parmi les autres inconvénients évoqués par l’oratrice : des problématiques écologiques liées au recyclage de ces produits, et bien sûr, l’impact

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Solenn Duplessy

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