AVC hémorragique

« En phase aigüe d’un AVC hémorragique, le scanner est la modalité la plus utilisée »

Pour la première fois, une étude rétrospective d'envergure s'est penchée sur les pratiques d'imagerie aux urgences en France dans le diagnostic des AVC hémorragiques, bien moins étudiés que les AVC ischémiques. Explications de Guillaume Gorincour, dernier auteur de l’étude et directeur scientifique d’Imadis Groupe.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 09/12/24 à 7:00 Lecture 4 min.

« Notre travail ouvre des pistes pour monter des études prospectives plus puissantes, par exemple pour déterminer s'il est préférable de faire le bilan complet d'emblée pour toutes les suspicions d'AVC hémorragique en scanner injecté, une fois le diagnostic positif fait sur le scanner non injecté. » © Carla Ferrand

Docteur Imago / Vous avez récemment copublié la première grande étude rétrospective française sur les pratiques d'imagerie aux urgences dans l'AVC hémorragique [1]. Qu'est-ce qui a motivé la réalisation de ce projet ? Guillaume Gorincour / L'idée de cette étude est venue du professeur Grégoire Boulouis, du CHU de Tours (37), avec qui j'avais déjà eu des discussions au sujet des AVC hémorragiques. Comme nous avions mené auparavant des études sur l'AVC hémorragique au pôle scientifique d'Imadis (entreprise française de téléradiologie, NDLR), nous nous sommes lancés avec Rozenn Mainguy, une interne du CHU de Tours intéressée par le sujet. Notre arrière-pensée était de bénéficier de la vision multicentrique d'Imadis sur près de 200 centres d'urgence français pour avoir une approche populationnelle, et in fine améliorer nos pratiques d'imagerie face aux AVC hémorragiques en urgence. D. I. / Pourquoi vous être intéressé aux AVC hémorragiques en particulier ? G. G. / Ces AVC sont par

Il vous reste 82% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Notes

1 : On estime que les AVC hémorragiques constituent 10 à 20 % des cas d’AVC.

2 : Les pathologies sous-jacentes à l’origine de l’AVC hémorragique secondaire, d’après le compte-rendu radiologique, se répartissaient comme suit : 29,6 % de transformations hémorragiques, 22,2 % de cavernomes cérébraux, 20,4 % de malformations artérioveineuses, 13 % de tumeurs secondaires, 7,4 % de phlébites, 3,7 % d’anévrismes, 1,9 % de tumeurs primaires, et 1,9 % de maladies de Moya Moya.

Auteurs

François Mallordy

Bibliographie

  1. Mainguy R, Crombe A, Seux M, et al (2024) Assessment of large-scale imaging practices in patients with acute brain hemorrhage in French emergency departments: Emergency imaging practices in hemorrhagic stroke. Journal of Neuroradiology 51:101222. https://doi.org/10.1016/j.neurad.2024.101222.

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Le fil Docteur Imago

11 Déc

15:44

L'entreprise Hepta Medical annonce le développement d'un cathéter d'ablation par micro-ondes intégrant un capteur breveté de température tissulaire pour monitorer en temps réel des procédures d'ablation des nodules pulmonaires.

13:48

L'imagerie spectroscopique par résonance magnétique du métabolisme du [1-13C]pyruvate hyperpolarisé pourrait être utilisée en clinique pour distinguer les sous-types de cancer de l'ovaire et détecter leurs réponses au traitement (étude).

7:37

Une étude prospective réalisée par des urologues français démontre que les ultrasons focalisés de haute intensité (HIFU) au niveau de la prostate donnent des résultats à moyen terme comparables à ceux de la prostatectomie radicale en ce qui concerne les troubles de l'érection et l'incontinence (étude).
10 Déc

15:57

Docteur Imago

GRATUIT
VOIR