Diagnostic de l'endométriose

La préparation intestinale avant l’IRM améliore le diagnostic de l’endométriose profonde

Une équipe de chercheurs français a évalué l’efficacité de différents modes de préparation des patientes avant une IRM de détection de l’endométriose pelvienne profonde. Selon eux, la préparation intestinale doit être prioritaire par rapport à l’opacification rectale ou vaginale.

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Le 29/10/24 à 15:00, mise à jour le 08/11/24 à 9:01 Lecture 2 min.

L’impact de ce protocole a été évalué et les résultats de l’IRM ont ensuite été analysés par deux radiologues séniors à l’aide de l’indice d’endométriose pelvienne profonde (dPEI) pour déterminer l’emplacement des lésions © Solenn Duplessy

L'endométriose est souvent difficile à diagnostiquer en raison de lésions parfois petites ou pouvant se loger dans des zones d'accès ou de visualisation difficile. La stratégie diagnostique repose actuellement sur l'examen physique, l'échographie transvaginale ou l’IRM, laquelle est devenue une norme de référence pour le diagnostic de l'endométriose profonde, selon les auteurs d'une étude publiée dans la revue European Radiology [1]. Le groupe de recherche ENDOVALIRM, mené par les radiologues Isabelle Thomassin-Naggara et Pascal Rousset, a évalué l’efficacité diagnostique et l’impact de différents protocoles d’IRM réalisés en routine dans la détection de l’endométriose pelvienne profonde au sein d'une large population de femmes.

Une cohorte de femmes diagnostiquées à l’IRM

L’étude a inclus une cohorte de 571 patientes d’un âge moyen de 33,3 ans issues de la base de données d'imagerie IRM ENDOVALIRM, (une étude rétrospective nationale multicentrique), toutes ayant bénéficié d'une inte

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Auteurs

Solenn Duplessy

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Bibliographie

  1. Thomassin-Naggara I, Zoua CS, Bazot M, et al (2024). Diagnostic MRI for deep pelvic endometriosis: towards a standardized protocol? Eur Radiol. https://doi.org/10.1007/s00330-024-10842-0

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