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Quand la neuro-imagerie décrypte l’action des psychédéliques sur nos cerveaux

Alors que les psychédéliques apparaissent désormais comme prometteurs dans le traitement de plusieurs maladies mentales, l'imagerie cérébrale a eu et continue à jouer un rôle central dans la compréhension des mécanismes d'actions de ces psychotropes, rappelle une revue consacrée à ce sujet et publiée en février dans Nature Mental Health.

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Le 29/04/24 à 7:00, mise à jour le 27/01/25 à 12:03 Lecture 3 min.
Image générée par IA - Firefly

Bien que peu exploitée en clinique en raison d'obstacles à sa démocratisation, l'IRMf, notamment celle de repos, a été beaucoup utilisée en recherche pour comparer l'avant et l'après utilisation de psychédéliques (photo d'illustration). Image générée par intelligence artificielle

Les psychédéliques, ces psychotropes hallucinogènes comme le diéthyllysergamide (LSD), la psilocybine, l'ayahuasca ou encore la diméthyltryptamine (DMT), sont étudiés depuis plusieurs années comme de potentiels nouveaux traitements de plusieurs maladies mentales telles que les addictions, les troubles du stress post-traumatique ou la dépression pharmacorésistante. Pour mieux comprendre la manière dont ces substances agissent sur le cerveau, la neuro-imagerie s'avère déterminante, rappelle une revue parue le 9 février dans Nature Mental Health [1].

L'IRMf et la TEP

Les auteurs de cette publication sont des psychiatres à la faculté de médecine de l'Imperial College London (Royaume-Uni) et des chercheurs au centre de recherche psychédélique de la même institution. En plus de l'apport des études exploitant la magnétoencéphalographie et l'électroencéphalographie, leur analyse s'est centrée sur les avancées dans la compréhension de l'action des psychédéliques permises par deux modalités d'

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Bibliographie

  1. Erritzoe D., Timmermann C., Godfrey K. et al, « Exploring mechanisms of psychedelic action using neuroimaging », Nature Mental Health, 9 février 2024. DOI : 10.1038/s44220-023-00172-3.

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