SIFEM 2021

Quelles perspectives d’avenir pour l’angiomammographie ?

Les bénéfices de l'angiomammographie ont été largement évoqués lors d'une session du congrès de la Société d'imagerie de la femme (SIFEM). Les publications sont en hausse et les constructeurs se positionnent sur la technique, mais des questions persistent sur sa valorisation et l'éventualité d'un contrôle qualité.

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Le 02/11/21 à 16:00, mise à jour aujourd'hui à 15:11 Lecture 4 min.

"Ce qui est intéressant avec l’angiomammographie c’est d’avoir l’information 2D classique associée à l’image injectée", indique Edouard Poncelet. C. F.

Le 17 septembre, une session du congrès de la SIFEM sur les technologies d’imagerie mammaire s’est intéressée au développement et aux perspectives d’avenir de l’angiomammographie. La première machine d’angiomammographie double énergie a été commercialisée en 2010. Lors de l’examen, une injection d’iode 300 ou 350 mg est réalisée, et des clichés de haute et basse énergie sont effectués au cours de la même compression. « On peut ainsi avoir une étude bilatérale, indique Édouard Poncelet, chef du service d’imagerie de la femme au centre hospitalier de Valenciennes. Les clichés en basse énergie correspondent à un cliché de mammographie classique et l’image recombinée permet d’avoir une suppression du signal de la glande. »

La technique permet de mettre en évidence des lésions tissulaires : « Ce qui est intéressant avec l’angiomammographie, c’est d’avoir l’information 2D classique associée à l’image injectée. On obtient ainsi une vision globale des lésions mammaires tissulaires et cela aide

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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Le fil Docteur Imago

20 Juin

16:00

La Société européenne de radiologie gastro-intestinale et abdominale (ESGAR) a publié des recommandations pratiques pour le diagnostic et l'évaluation de la réponse au traitement chez les patients souffrant d'une maladie de Crohn luminale. L'entéro-IRM et l'échographie sont les examens radiologiques de première ligne, tandis que le scanner peut être utile en seconde ligne ou dans l'aigu, souligne notamment l'article.

13:30

L'embolisation de l'artère méningée moyenne avec des microparticules pour prévenir la récidive des hématomes sous-duraux chroniques chez les patients déjà traités par chirurgie ne fait pas mieux que la prise en charge standard, selon une étude randomisée multicentrique française (342 patients) parue dans le JAMA. Le professeur de radiologie Laurent Spelle avait déjà indiqué dans nos colonnes des résultats préliminaires négatifs pour cette étude.

7:30

50 personnes ont participé au RI challenge avec 368 posts LinkedIn, a annoncé Mehdi Lebbadi, co-organisateur du défi dédié à mettre en avant la radiologie interventionnelle, que nous avions interrogé à ce sujet. Ces posts ont généré 19 422 « likes », et sont apparus plus de 500 000 fois à l'écran d'utilisateurs LinkedIn. « J'organise actuellement la même chose à l'échelle européenne, juste avant le congrès du CIRSE [la Société européenne de radiologie cardiovasculaire et interventionnelle, NDLR] mi-septembre. L'enthousiasme est déjà palpable », se réjouit le praticien.
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