Depuis la publication des recommandations de l’EUSOBI fin 2024 sur les modalités de dépistage du cancer du sein, et dans un contexte de participation en baisse, les conditions de cette procédure sont au cœur des discussions des professionnels du secteur. Au congrès de la Société française d’imagerie de la femme (SIFEM), le 13 juin dernier à La Défense (92), Luc Ceugnart, radiologue spécialisé en sénologie et chef du service d’imagerie du CLCC Oscar-Lambret, à Lille (59), a présenté les dernières actualités liées au dépistage organisé en France et à l’intégration de la tomosynthèse.
Des recommandations européennes
Les nouvelles recommandations européennes encouragent le recours à la tomosynthèse pour les femmes âgées de 40 à 50 ans présentant un risque moyen à intermédiaire [1]. En France, l’âge d’entrée dans le dépistage reste officiellement fixé à 50 ans, bien que la Haute Autorité de santé (HAS) ait été saisie pour envisager son avancée à 45 ans. « Chez nous, la fréquence de mammograph
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