Docteur Imago / Comment est né le projet de NRI à Bastia ?
Jérôme Berge / Nous avons ouvert vingt nouveaux centres de thrombectomie en France sous l’égide de la Société française de neuroradiologie (SFNR), et il était essentiel d’en ouvrir un en Corse en raison des temps de transfert en avion sanitaire vers Marseille ou Nice qui constituaient une vraie perte de chance pour les patients. Le bassin de population est de 370 000 habitants, et jusqu’à 1 500 000 de personnes l’été. La Corse était le dernier endroit en France où il y avait vraiment un défaut de prise en charge des AVC avec l’absence d’accès à la thrombectomie. Il y avait une unité neurovasculaire (UNV) à Ajaccio avec des neurologues, et la neurochirurgie à Bastia, une situation atypique et délicate pour optimiser la filière de soins.
D. I. / Comment avez-vous procédé ?
J. B. / Il y a eu une discussion entre la SFNR et l’ARS de Corse sur le besoin d'un centre de thrombectomie sur l’île. L'ARS a été très proactive et la direction
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