Radiologie libérale

La financiarisation entre progression et nouvelles résistances

Après une première vague d'associations annoncées en 2022, les nouveaux deals entre structures de radiologie libérale et acteurs du capital-investissement semblent stagner. En cause : une plus grande méfiance des acteurs institutionnels, une riposte venue de la profession, mais aussi l’évolution réglementaire qui renforce le contrôle de l’indépendance des praticiens.

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Le 14/03/24 à 7:00 Lecture 8 min.

La financiarisation de la radiologie « est à un carrefour, et tout le monde se regarde », analyse Antoine Leymarie, doctorant en sociologie à Sciences Po travaillant sur le sujet (photo d'illustration). rawpixel.com, PxHere | CC0 Public Domain

Après quelques années sous le radar, la financiarisation en radiologie libérale se déroule depuis près de deux ans sous l’œil attentif de la profession, ainsi que des institutions ordinales et nationales. Elle est définie par la Caisse nationale de l’assurance maladie (CNAM) comme « un processus par lequel des acteurs privés, non directement professionnels de santé, entrent dans le secteur des soins avec comme finalité première de rémunérer le capital investi ». Une fois au capital de la société d'exercice libéral (SEL), même minoritaires ils peuvent y exercer le contrôle effectif, par le biais de montages juridiques et de règles de gouvernance complexes.

« 15 à 20 % » des cabinets concernés

Alors que Jean-Philippe Masson, président de la Fédération nationale des médecins radiologues (FNMR), nous informait fin 2022 que la financiarisation concernait environ « 10 à 15 % de la spécialité », aujourd'hui, ce serait plutôt « 15 à 20 % des cabinets », indique Philippe Coquel, secrétaire gé

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  1. Selon le résumé qu’en a fait le Conseil d’État dans sa décision du 4 janvier

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