Coopération en interventionnel

Une collaboration gagnant-gagnant avec les neurologues autour de la thrombectomie

L’arrivée de la thrombectomie dans la prise en charge de l’AVC ischémique en 2015 a permis de renforcer les collaborations entre NRI et neurologues. Ces derniers ont d’ailleurs accès, depuis la parution de nouveaux textes réglementaires, à une option thrombectomie leur permettant de réaliser ce geste afin de renforcer les effectifs toujours insuffisants.

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Le 20/11/23 à 7:00 Lecture 2 min.

« On ne peut pas se donner le luxe de refuser des compétences. Nous avons besoin des neurologues », affirme Jérôme Berge (photo d'illustration). © Carla Ferrand

La prise en charge des accidents vasculaires cérébraux s’inscrit dans une filière multidisciplinaire avec accès rapide 24/24 et formalisée dans une unité neurovasculaire spécialisée (UNV) disposant d’un important plateau technique avec imagerie cérébrale et vasculaire. En 2015, cinq études randomisées ont démontré l’efficacité thérapeutique de la thrombectomie mécanique dans le traitement de l’AVC. Cette intervention, réalisée par des équipes de neuroradiologie interventionnelle, consiste à extraire de manière mécanique un caillot dans l’artère cérébrale occluse.

Une activité doublée en NRI

L’arrivée de cette technique a doublé l’activité des neuroradiologues interventionnels, souligne Jérôme Berge, neuroradiologue interventionnel (NRI) au CHU de Bordeaux (34). « Grâce à la thrombectomie associée à la thrombolyse intraveineuse, nous avons transformé le pronostic de l’AVC. Près d’un patient sur deux récupère soit totalement soit en grande partie son déficit neurologique », se réjouit-

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Solenn Duplessy

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