SIFEM 2021

Pourquoi et comment intégrer des séquences ultra fast en IRM mammaire

Au congrès 2021 de la Société d'imagerie de la femme (SIFEM), la radiologue Corinne Balleyguier est revenue en détails sur les particularités des séquences ultra fast et leur intégration dans les protocoles d'IRM mammaire pour gagner en spécificité.

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Le 20/10/21 à 7:00, mise à jour le 11/09/23 à 13:22 Lecture 4 min.

« Le principe est de faire des séquences extrêmement rapides et de les relancer plusieurs fois. On ne rajoute pas de temps à l’examen, ce sont simplement les deux premières minutes qui sont échantillonnées très rapidement », a décrit Corinne Balleyguier. © C. F.

Lors d’une session du congrès 2021 de la Société d'imagerie de la femme (SIFEM) sur l’imagerie mammaire, Corinne Balleyguier, radiologue au centre de lutte contre le cancer Gustave-Roussy,  à Villejuif (94), a décrit l’intégration des séquences ultra fast dans les protocoles d’IRM mammaires.

Retour en arrière

L'opération « consiste à rajouter une nouvelle séquence pour capter le rehaussement très tôt, dans les deux premières minutes, indique-t-elle. Cela change par rapport à ce que nous avions l’habitude de faire récemment, où nous avions plutôt tendance à un peu allonger le temps de séquence pour nous concentrer sur la morphologie. Là, nous revenons un peu en arrière, comme à l’origine de l’IRM du sein, où nous recherchions des différences de rehaussement. » L’intégration de l’imagerie ultra fast a été rendue possible grâce à l’arrivée de nouvelles technologies qui permettent de concilier des séquences qui durent moins de 10 secondes et une résolution spatiale correcte. L’utilisation de

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Auteurs

Carla Ferrand

Bibliographie

  1. Gao Y., Heller S. L., « Abbreviated and ultrafast breast MRI in clinical practice », RadioGraphics, septembre 2020, vol. 40, n° 6, p. 1507-1527. DOI : 10.1148/rg.2020200006.
  2. Onishi N., Sadinski M., Hughes M. C. et coll., « Ultrafast dynamic contrast-enhanced breast MRI may generate prognostic imaging markers of breast cancer », Breast Cancer Research, mai 2020, vol. 22, n° 58. DOI : 10.1186/s13058-020-01292-9.

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