Embolisation musculosquelettique

Quels agents emboliques utiliser pour quelles pathologies ostéoarticulaires ?

Si les agents d'embolisation temporaire utilisés au Japon ne sont pour la plupart pas disponibles en clinique en France, comparer leurs performances et leurs risques pourrait être utile dans l'optique d'une future utilisation. C'est à ce travail que s'est attelé le radiologue japonais Yuji Okuno. Il a présenté ses premiers résultats à Paris le 27 janvier 2024, lors de la conférence du GEST MSK 2024, dédiée aux embolisations musculosquelettiques.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 27/02/24 à 7:00 Lecture 3 min.

« Nous préparons un papier comparant imipenem, Nexsphere® et IPZA® chez plus de 100 patients par agent d'embolisation », révèle Yuji Okuno. Dans la colonne de gauche, de haut en bas, les pathologies traitées : l’épicondylite latérale (LE), la gonarthrose (kOA), la tendinopathie patellaire (PT), l’épicondylite médiale (ME), et la capsulite rétractile de l'épaule (FS). © François Mallordy | Diaporama Yuji Okuno, GEST MSK 2024

À l'occasion du congrès annuel international, GEST MSK 2024, organisé à Paris par des radiologues interventionnels français et étrangers afin de traiter des nouveautés dans l'embolisation de diverses pathologies ostéoarticulaires, le radiologue interventionnel pionnier de ce champ d'étude, Yuji Okuno, est intervenu au sujet du choix des agents d'embolisation, le samedi 27 janvier.

Dix ans de recul

En introduction de son intervention, le radiologue interventionnel japonais, désormais à la tête de la clinique Okuno, sa propre clinique spécialisée dans le traitement par la radiologie interventionnelle des pathologies ostéoarticulaires, a rappelé son travail de longue haleine sur ce sujet : « Ma première publication à ce sujet remonte à 2013 [1]», rappelle ce dernier. Un étalement temporel qui explique qu'il dispose aujourd'hui de cohortes de patients particulièrement fournies dans le domaine de l'embolisation musculosquelettique.

Limiter l'inflammation par l'embolisation

Yuji Okuno ra

Il vous reste 80% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Bibliographie

    Okuno Y., Matsumura N., Oguro., « Transcatheter Arterial Embolization Using Imipenem/Cilastatin Sodium for Tendinopathy and Enthesopathy Refractory to Nonsurgical Management », Journal of Vascular and Interventional Radiology, Vol. 24 Issue 6, Juin 2013. DOI : 10.1016/j.jvir.2013.02.033.

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Le fil Docteur Imago

30 Déc

16:51

Un scanner corps entier avec une tension tubulaire basse et une injection fractionnée, réalisé après un angioscanner cérébral chez des patients atteints d'AVC ischémique aigu permet de détecter des anomalies vasculaires et fortuites significatives, conclut une étude présentée dans Emergency Radiology.

12:30

L'obésité de classe 1 (IMC = 30-34,9) n'a pas été associée à des complications supplémentaires lors de l'insertion percutanée par un radiologue interventionnel d'un cathéter péritonéal de dialyse, dans une étude rassemblant 125 patients.

7:30

La présence de signal élevé généralisé, bilatéral et symétrique dans la substance blanche observée en IRM sur une séquence dSIR, est un marqueur potentiel pour la reconnaissance de changements secondaires dans le cerveau des patients qui présentent des symptômes persistants après un traumatisme cérébral. Étude.
29 Déc

16:41

Sonoscanner, fabricant français d’échographes, annonce avoir livré 150 échographes ultraportables à des centres médicaux ukrainiens. Une opération dans le cadre du Fonds de soutien aux infrastructures critiques et aux secteurs prioritaires de l’économie ukrainienne porté par la Direction générale du Trésor français.

12:39

Après avoir partagé trois dîners sur une période de 6 mois, les radiologues participant à une étude présentée dans Academic Radiology ont vu leur score de burn-out diminuer et leur satisfaction professionnelle s'améliorer à long terme.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR