Introduction
Le syndrome de congestion pelvienne (SCP) est la manifestation clinique la plus fréquente de l’insuffisance veineuse pelvienne chronique (IVPC) primitive ou secondaire. Il serait responsable de 30 à 40 % des douleurs pelviennes chroniques (DPC), première cause de consultation en gynécologie [1]. Sa méconnaissance entraîne encore une importante errance des patientes avec un retard de prise en charge. L’IVPC peut entraîner, de manière isolée ou associée au SCP, une insuffisance veineuse des membres inférieurs et/ou des névralgies pelviennes.
Si le bilan de DPC est bien connu des radiologues, avec des protocoles principalement basés sur la recherche d’une endométriose en IRM et en échographie pelvienne, la recherche d’une insuffisance veineuse pelvienne et de ses conséquences reste encore le plus souvent ignorée. Elle est en revanche maintenant bien connue des radiologues interventionnels, qui sont en première ligne pour son diagnostic et son traitement. Le radiologue doit
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