Cancer du sein

La surveillance du lymphome anaplasique à grandes cellules chez les porteuses d’implants mammaires

L’Institut national du cancer (INCa) a actualisé début mars 2019 son avis d’experts concernant les lymphomes anaplasiques à grandes cellules associés aux implants mammaires (LAGC-AIM). Il précise les facteurs de risques et étend la surveillance à toutes les femmes porteuses d’implants.

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Le 11/06/19 à 15:00, mise à jour hier à 14:11 Lecture 3 min.

L'avis d'experts de l'IRSN précise les facteurs de risques et étend la surveillance à toutes les femmes porteuses d’implants (photo d'illustration). Linda Bartlett (Photographer) [Public domain], via Wikimedia Commons

Entre 2011 et début 2019, l’Agence nationale de sécurité du médicament a reçu 56 signalements de lymphomes anaplasiques à grandes cellules associés à des implants mammaires (LAGC-AIM). Quoique rare au regard des 67 000 implants vendus chaque année dans le pays, cette pathologie fait l’objet d’une action nationale concertée entre le ministère de la Santé, l’ANSM et l’Institut national du cancer (INCa). En mars 2019, ce dernier a réactualisé l’avis d’experts concernant sa surveillance et sa prise en charge, à l’aune des dernières connaissances acquises sur le sujet.

Télécharger l’avis d’experts sur les LAGC-AIM

Suivi dès la pose de l’implant

Aucune modification profonde n’est à signaler, prévient l’INCa. La plus importante est l’élargissement des critères d’âge pour la surveillance des femmes porteuses d’implants en absence de signes cliniques. Elle commence désormais dès la pose de l’implant, avant même l’âge de 25, ans et consiste en un « examen clinique des seins annuels et l’exploration

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Auteurs

Jérome Hoff

Rédacteur en chef adjoint

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