Organisation sanitaire

Comment les Hospices civils de Lyon exploitent les forces de la téléradiologie

Les HCL ont mis en place une organisation hybride autour de la permanence des soins en associant le présentiel et la téléradiologie. François Cotton, le responsable du pôle imagerie des HCL, décrit l'organisation de l'imagerie à distance au sein de l'établissement et du GHT local.

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Le 03/04/25 à 7:00 Lecture 4 min.

Lorsqu’il s’agit de cibler les faiblesses et les limites de la téléradiologie, François Cotton cite notamment la pertinence des demandes et des actes : « Quand nous avons mis en place la téléradiologie, les examens ont augmenté de 250 % en quelques mois », révèle-t-il (image d'illustration). D. R.

Lors des JFR 2024, une session était consacrée aux principaux enjeux pour les acteurs de la téléradiologie. François Cotton, PU-PH de radiologie responsable du pôle imagerie aux Hospices civils de Lyon (HCL) (69), était présent pour expliquer le fonctionnement de la téléradiologie et de la permanence des soins (PDS) dans son établissement.

Des chiffres d'activité en hausse

« Les Hospices civils de Lyon sont un centre où l’on traite beaucoup d'urgences, 120 000 urgences par an environ, signale-t-il. La téléradiologie s'impose, et c'est le début. » François Cotton rapporte que le nombre d'actes de téléradiologie par an en France s’élève à deux millions d’actes pour la téléradiologie externe. « En téléradiologie interne, le chiffre est probablement bien plus élevé, déclare-t-il. Et si l’on interroge Chat-GPT sur l'évolution de la prise en charge en téléradiologie, il nous dit entre 15 % et 20 % d’augmentation par an. » Quant aux données du Syndicat national de l'industrie des technologi

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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