Imagerie pelvienne

Le rôle central de l’échographie dans l’endométriose

À l'occasion du congrès de la RSNA 2023, le radiologue américain Scott W. Young est intervenu le 28 novembre pour expliquer et défendre l'intérêt de l'échographie endovaginale après préparation digestive dans le bilan initial et préopératoire de l'endométriose.

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Le 23/01/24 à 15:00 Lecture 4 min.

« Dans la position normale de l'utérus, si vous poussez le transducteur dans le fornix antérieur vous allez faire apparaître les ligaments utéro-sacrés légèrement antérieurement. Alors que si l'utérus est rétroversé, les ligaments utéro-sacrés seront au-dessus », détaille Scott W. Young. © Capture d'écran | RSNA 2023

Maladie touchant « 5 % à 10 % des femmes en âge de procréer et environ 50 % des patientes souffrant de douleurs pelviennes chroniques », selon Scott W. Young, radiologue dans l'Arizona aux États-Unis, l'endométriose reste une pathologie courante. Lors d'une présentation à l'occasion du congrès annuel de la Société nord-américaine de radiologie (RSNA) à Chicago (États-Unis), le 28 novembre 2023, le médecin américain est revenu sur l'intérêt de cette modalité dans le bilan initial et préopératoire de la maladie.

Le chirurgien, aveugle sans imagerie préopératoire

Président du panel des radiologues de la Société des radiologues échographistes (SRU) qui a élaboré un consensus d'experts sur l'utilisation de l'échographie dans l'endométriose « à paraître prochainement dans une revue de référence », Scott W. Young défend tout d'abord l'intérêt de l'imagerie par rapport à la simple laparoscopie, notamment dans un cadre chirurgical : « Vous voyez sur cette coupe d'IRM une endométriose profonde

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Auteurs

François Mallordy

Journaliste rédacteur spécialisé

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Bibliographie

  1. Goncalves M. O., Neto J. S., Andres M. P. et coll., « Systematic evaluation of endometriosis by transvaginal ultrasound can accurately replace diagnostic laparoscopy, mainly for deep and ovarian endometriosis », Human Reproduction, 16 avril 2021. DOI : 10.1093/humrep/deab085.
  2. Chamié L. P., Ribeiro D. M. F. R., Tiferes D. A. et coll., « Atypical Sites of Deeply Infiltrative Endometriosis: Clinical Characteristics and Imaging Findings », RadioGraphics, 10 janvier 2018. DOI : 10.1148/rg.2018170093.
  3. Chapron C., Fauconnier A., Vieira M. et coll., « Anatomical distribution of deeply infiltrating endometriosis: surgical implications and proposition for a classification », Human Reproduction, 1er janvier 2003. DOI : 10.1093/humrep/deg009.
  4. Young S. W., Dahiya N., Yi, J. et coll., « Impact of Uterine Sliding Sign in Routine United States Ultrasound Practice », Journal of Ultrasound in Medicine, 7 septembre 2020. DOI : 10.1002/jum.15484.
  5. Guerriero S., Condous G., van den Bosch T. et coll., « Systematic approach to sonographic evaluation of the pelvis in women with suspected endometriosis, including terms, definitions and measurements: a consensus opinion from the International Deep Endometriosis Analysis (IDEA) group », Ultrasound in Obstetrics & Gynecology, 28 juin 2016. DOI : 10.1002/uog.15955.
  6. Chamié L. P., « Ultrasound evaluation of deeply infiltrative endometriosis: technique and interpretation », Abdominal Radiology, 18 novembre 2019. DOI : 10.1007/s00261-019-02322-7.
  7. Young S. W., Groszmann Y., Dahiya N. et coll., « Sonographer-acquired ultrasound protocol for deep endometriosis », Abdominal Radiology, 9 décembre 2019. DOI : 10.1007/s00261-019-02341-4.

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Le fil Docteur Imago

20 Juin

16:00

La Société européenne de radiologie gastro-intestinale et abdominale (ESGAR) a publié des recommandations pratiques pour le diagnostic et l'évaluation de la réponse au traitement chez les patients souffrant d'une maladie de Crohn luminale. L'entéro-IRM et l'échographie sont les examens radiologiques de première ligne, tandis que le scanner peut être utile en seconde ligne ou dans l'aigu, souligne notamment l'article.

13:30

L'embolisation de l'artère méningée moyenne avec des microparticules pour prévenir la récidive des hématomes sous-duraux chroniques chez les patients déjà traités par chirurgie ne fait pas mieux que la prise en charge standard, selon une étude randomisée multicentrique française (342 patients) parue dans le JAMA. Le professeur de radiologie Laurent Spelle avait déjà indiqué dans nos colonnes des résultats préliminaires négatifs pour cette étude.

7:30

50 personnes ont participé au RI challenge avec 368 posts LinkedIn, a annoncé Mehdi Lebbadi, co-organisateur du défi dédié à mettre en avant la radiologie interventionnelle, que nous avions interrogé à ce sujet. Ces posts ont généré 19 422 « likes », et sont apparus plus de 500 000 fois à l'écran d'utilisateurs LinkedIn. « J'organise actuellement la même chose à l'échelle européenne, juste avant le congrès du CIRSE [la Société européenne de radiologie cardiovasculaire et interventionnelle, NDLR] mi-septembre. L'enthousiasme est déjà palpable », se réjouit le praticien.
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