Imagerie pédiatrique

Une étude rétrospective fait le point sur l’imagerie du syndrome inflammatoire multisystémique associé à la Covid-19

Une étude parue dans Radiology a recensé les observations réalisées à l’imagerie chez 35 enfants atteints de syndrome inflammatoire multisystémique consécutif au COVID-19. Certaines manifestations sont semblables à celles de la maladie de Kawasaki.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 01/07/20 à 16:00, mise à jour hier à 15:07 Lecture 3 min.

Au scanner thoracique, les observations les plus fréquentes étaient les condensations basales avec un collapsus (13 sur 33, soit 39 %) ou des épanchements pleuraux (10 sur 33, soit 30 %). © Hameed S. et coll.

En avril 2020, l’hôpital pédiatrique Evelina London, à Londres (Royaume-Uni) a connu un afflux de patients atteints du syndrome hyperinflammatoire multisystémique (Multisystem Inflammatory Syndrome in Children, MIS-C) après une contamination par la Covid-19. Les enfants présentaient une variété de symptômes décrits notamment dans deux articles récents du New England Journal of Medicine [1 - 2] : fièvre, maux de tête, douleurs abdominales, éruptions cutanées, conjonctivites, etc. Ces manifestations cliniques, ainsi que les résultats de laboratoire, montraient des similarités avec ceux de la maladie de Kawasaki, qui provoque une inflammation des parois des vaisseaux sanguins.

Une étude rétrospective sur 35 patients

« Cet afflux de jeunes patients atteints de ce nouveau syndrome a conduit à une alerte nationale au Royaume-Uni », explique Shema Hameed, radiopédiatre à l’hôpital Evelina London, dans un communiqué de la Société nord-américaine de radiologie (RSNA). Il a aussi motivé cette prat

Il vous reste 81% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

OFFRE DÉCOUVERTE

11€

pendant 1 mois
puis 23 €/mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Jérome Hoff

Rédacteur en chef adjoint

Voir la fiche de l’auteur

Bibliographie

  1. Dufort E. M., Koumans E. H., Chow E. J. et coll., « Multisystem inflammatory syndrome in children in New York state », The New England Journal of medicine, 29 juin 2020, publication en ligne. DOI: 10.1056/NEJMoa2021756.
  2. Fledstein L. R., Rose E. B., Horwitz S. M. et coll., « Multisystem Inflammatory Syndrome in U.S. Children and Adolescents », The New England Journal of Medicine, 29 juin 2020, publication en ligne. DOI : 10.1056/NEJMoa2021680.
  3. Hameed S., Elbaaly H., Reid C. E. L. et coll., « Spectrum of imaging findings on chest radiographs, US, CT, and MRI images in multisystem inflammatory syndrome in children (MIS-C) associated with COVID-19 », Radiology, 25 juin 2020, publication en ligne. DOI : 10.1148/radiol.2020202543

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Le fil Docteur Imago

06 Mai

16:07

Une étude a relevé des « différences significatives » de résultats entre deux solutions commerciales d'IA pour le calcul automatique des volumes du noyau et de la pénombre ischémique chez des patients atteints d'AVC (Viz.ai et RAPID.AI). Les chercheurs n'ont toutefois pas constaté de différence entre les deux logiciels dans l'évaluation de l'éligibilité à la thrombectomie selon les critères DEFUSE-3.

13:02

Des chercheurs de l'Ohio (États-Unis) ont développé et validé des modèles d'apprentissage profond pour la segmentation automatique du foie, de la rate et du pancréas sur examens des scanner pédiatrique. Les modèles de transfer learning entraînés à l'aide de bases de données publiques hétérogènes et affinés à l'aide de données institutionnelles ont donné les meilleurs résultats, écrivent-ils dans AJR.

7:30

Pour la recherche d'embolie pulmonaire aiguë, le scanner à comptage photonique permet d'examiner les patients avec les avantages de l'imagerie spectrale, y compris une imagerie morphologique de haute qualité et la perfusion pulmonaire pour tous les patients, tout en réduisant la dose de rayonnement de près de 50 % par rapport au détecteur à intégration d'énergie, selon une étude réalisée au CHU de Lille par l'équipe de Martine Rémy-Jardin. Lire notre article sur ce sujet.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR