Vers la thrombectomie robotique ?

Artedrone annonce de bons résultats précliniques pour son robot autonome dédié à la thrombectomie

La société française Artedrone a annoncé le 17 avril des résultats précliniques prometteurs concernant SASHA, son micro-robot autonome apte à réaliser une thrombectomie complète. Détails avec le professeur parisien Frédéric Clarençon, investigateur principal de cette étude et référent médical pour la start-up.

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Le 13/06/25 à 15:00 Lecture 7 min.

Image d'une procédure in vivo avec le robot autonome d'Artedrone. « Le rationnel de SASHA, c'est de faire d'une procédure de neuroradiologie interventionnelle complexe quelque chose de très simple et d'automatisé afin de rendre la thrombectomie accessible au plus grand nombre », explique Frédéric Clarençon, professeur de radiologie à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière et investigateur principal de l'étude préclinique sur le robot. D. R.

Serait-ce le début d’une nouvelle ère pour la thrombectomie ? Alors que l’intervention phare de la neuroradiologie interventionnelle (NRI) peine à atteindre l’ensemble des patients éligibles de façon homogène sur le territoire, essentiellement pour des raisons organisationnelles et de manque de ressources humaines, un nouveau robot pourrait démocratiser la thrombectomie en l’automatisant. Ce 17 avril 2025, la start-up de medtech française Artedrone a en effet annoncé dans un communiqué que son « micro-robot autonome » de thrombectomie, SASHA, avait obtenu d’encourageants résultats précliniques.

« Rendre la thrombectomie accessible au plus grand nombre »

L’ambition de SASHA ? Planifier une thrombectomie mécanique, puis la réaliser entièrement en autonomie une fois la ponction réalisée. « Le rationnel, c’est de faire d’une procédure de neuroradiologie interventionnelle complexe quelque chose de très simple et d’automatisé, afin de rendre la thrombectomie accessible au plus grand nombre, y

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Auteurs

François Mallordy

Journaliste rédacteur spécialisé

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