Permanence des soins

Face aux besoins croissants en thrombectomie, la permanence des soins s’organise

Depuis sa démocratisation en 2015, la thrombectomie concerne toujours plus de territoires et de patients. Comment les radiologues organisent-ils cette activité de permanence des soins en conséquence ? Alternance des astreintes, solidarité, mais aussi rémunération insuffisante : trois praticiens partagent leur expérience à ce sujet.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 17/08/23 à 7:00, mise à jour le 11/09/23 à 18:54 Lecture 5 min.

Activité d'urgence radiologique par excellence, la thrombectomie est au centre de l'organisation de la permanence des soins dans les unités hospitalières de neuroradiologie interventionnelle qui la pratiquent. « Les centres historiques de neuroradiologie interventionnelle faisaient déjà de la thrombectomie dans le cadre d'essais cliniques avant 2015. Depuis, l'intérêt thérapeutique de cette pratique a été clairement démontré et le nombre d'interventions a presque triplé », rappelle Grégoire Boulouis, neuroradiologue interventionnel au CHRU de Tours. De 2015 à 2022, le nombre de thrombectomies mécaniques est ainsi passé de 2822 à 7621 d'après les chiffres de la Société française de neuroradiologie (SFNR), tandis que le nombre de centres est seulement passé de 35 à 42. « Tous les centres pratiquant la thrombectomie mécanique ont pratiquement doublé leur activité depuis 2015 », confie Jérôme Berge, professeur de neuroradiologie au CHU de Bordeaux.

L'astreinte, pierre angulaire de l'attract

Il vous reste 87% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

François Mallordy

Journaliste rédacteur spécialisé

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

19 Juin

16:00

Le post-traitement 3D améliore la qualité des image, l’analyse des lésions, la planification de l’autopsie et les rapports médico-légaux, selon une étude publiée dans Diagnostic and interventional imaging. Les développements en cours dans les scanners à ultra-haute résolution, les scanners à comptage photonique et les outils d’IA offrent des pistes prometteuses pour améliorer davantage l’imagerie tridimensionnelle dans les applications médico-légales.

13:30

AiMIFY®, un logiciel utilisant l’IA pour l’IRM du cerveau, développé par les sociétés Bracco Imaging et Subtle Medical, a reçu le marquage CE, annonce Bracco dans un communiqué.  

7:30

Une nouvelle formation diplômante nommée « Les métiers de la HAS – approches et méthodes pour la régulation de la qualité dans les secteurs sanitaires, médico-sociaux et sociaux », a été crée par la Haute Autorité de santé (HAS) et l’École des hautes études en santé publique (EHESP). Cette formation sera accessible dès la rentrée 2025. Les candidats ont jusqu’au 29 août prochain pour transmettre leur candidature, informe la HAS.
18 Juin

16:00

Des guidelines européennes concernant le coroscanner dans l'évaluation des prothèses valvulaires cardiaques sont parues dans JACC.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR