Abdomen

Les outils de l’imagerie hépatique en pédiatrie

Lors de l'ECR 2024, le radiologue britannique Greg Chambers a fait le point sur l'arsenal diagnostique des radiologues et des médecins nucléaires en imagerie hépatique pédiatrique. Si l'échographie reste la modalité phare, l'IRM, le scanner, la scintigraphie et la TEP-TDM ont également leur rôle à jouer.

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Le 17/04/24 à 7:00, mise à jour le 27/01/25 à 12:03 Lecture 5 min.

« Les indications de l’IRM hépatique concernent les tumeurs malignes, la caractérisation des lésions focales, une vue d'ensemble de l'anatomie ou l'examen des voies biliaires », indique Greg Chambers. © Carla Ferrand

Au Congrès européen de radiologie 2024, Greg Chambers, radiopédiatre à l’hôpital des enfants de Leeds (Royaume-Uni), a dressé un panorama de l'imagerie hépatique pédiatrique, ses indications, les modalités utilisées et leurs limites.

L’échographie en première intention

Face au large spectre des pathologies hépatiques, il recommande en premier lieu l’imagerie ultrasonore. « Je ne pense pas qu'il soit controversé de dire que presque toute l'imagerie hépatique devrait commencer par l'échographie, entame-t-il. La seule exception concerne les traumatismes contondants de l'abdomen, pour lesquels le scanner est privilégié. » Selon lui, l'échographie est très intéressante car elle est facilement accessible, non irradiante et qu'elle ne nécessite pas de sédation. « Elle est également très mobile, ce qui nous permet d'examiner les patients au lit », complète-t-il. L'échographie est réalisée principalement en mode B et en Doppler couleur.

Les limites de l’imagerie ultrasonore

Malgré ses atout

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Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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